Montagne Grandeur Nature

Parc National du Grand Paradis (Italie)

Le Parc National du Grand Paradis est le plus ancien Parc National d'Italie. Il abrite une très grande variété d'espèces animales et végétales depuis près de cent ans!                                                                                                                           Photo: Orvieille 2165 m, la maison de chasse de la réseve royale du Roi Victor-Emmanuel II. 

En 1856, le roi Victor-Emmanuel II crée la réserve royale du Grand Paradis pour protéger le bouquetin alors en voie d'extinction.

Le Parc a été créé en 1922 grâce à la donnation de la part du roi Victor Emmanuel III de Savoie à l’Etat italien de sa légendaire réserve royale.

Il a inspiré la création plus tardive du Parc National de la Vanoise qu'il jouxte sur plusieurs kilomètres. 

Photo: le bouquetin des Alpes avec en arrière plan la Grivola 3969 m.

Parmi les espèces les plus emblématiques, le bouquetin des Alpes symbole du Parc et sauvé in-extrémis au 19e siècle par le Roi Victor Emmanuelle II. La population de bouquetins atteint aujourd'hui près de 5000 individus.

Autre espèce omniprésente dans le Parc, le chamois dont la population est estimée à 9000 individus.                                                                                 

Photo: le Gran Paradiso 4061 m. 

L'aigle royal, le gypaëte, le loup, la marmotte et bien d'autres espèces animales et végétales contribuent à la richesse du Parc.

Le point culminant, le Gran Paradiso s'élève à 4061 m. Il est réputé pour être l'un des 4000 les plus accessibles des Alpes.

Nombreux sont les hébergements dans les vallées dans ou en dehors du Parc. Un coup de coeur tout de même pour le camping du Grand Paradis situé en Valsavarenche à 1820 m, ouvert de mai à octobre.

Un accueil chaleureux et conviviale de la part de Franco et d'Adriana.

D'autres photos sur Flickr

Livres de Montagne

Livredemontagne.com pour tous ceux qui cherchent un livre qui parle de la Montagne, de son histoire, de ses ascenssions, de ses habitants, de toute ses richesses, des topos...      

Loup: suivi génétique

Extrait de la synthèse des résultats des dernières sessions d'analyses génétiques effectuées sur les échantillons "loup" au 29 avril 2009.

Analyses réalisées par le laboratoire d'écologie alpine (LECA) de St Martin d'Hères (38).

Les échantillons: excréments, poils, urine, sang et muscle, récoltés sur le terrain.

Type d'analyse effectuée: Détermination de l'espèce, de la lignée (ADN mitochondriale), du sexe et du génotype de l'individu.

Vallée de la Maurienne

Deux louves identifiées en 2006 sur la ZPP Galibier-Thabor ont de nouveau été détectées et une louve inconnue jusqu'alors a été identifiée sur le secteur Modane.   

- La louve S14-5, détectée le 22 septembre 2006 sur ZPP Galibier-Thabor à Valmeinier (73) a de nouveau été détectée sur le secteur Modane à 3 reprises durant l'hiver 2008 (1 fois en janvier et 2 fois en mars).

- La louve S21-08, détectée sur ZPP Galibier-Thabor (73) en 2006 a été détectée en décembre 2007 sur la ZPP Taillefer-Luitel (Saint Martin d'Uriage 38).

- La louve S22-20 détectée sur Modane (73) le 16 avril 2008 non identifiée jusqu'alors.

Résultats communiqués par l'ONCFS Réseau loup/lynx

Chevreaux 2009, des nouvelles!

Trois nouvelles naissances viennent s'ajouter à celle déjà observée la semaine dernière.

Photo: une petite boule de poils à la sieste contre sa mère (Valloire mai 2008).

Ce qui porte à quatre le nombre de nouveaux nés au sein de cette harde.

Poursuites, sauts, cabrioles très bientôt en vidéo! 

Chamois, éterlous, éterles et chevreau de l'année 2009

Nous y sommes!!!

Les petits de l'année précédente, les éterlous et les éterles délaissés par les femelles gravides se sont regroupés. 

Les femelles choisissent des endroits calmes. Elles s'isolent sous le couvert forestier ou sur des vires gazonnées dificilement accessibles.  

Les sites de parturition sont généralement utilisés d'année en année. La femelle fait un seul petit, très exceptionnellement deux.

Chamois, éterlous, chevreau 2009
envoyé par Dackodackdesbois - Explore other animal videos.

Après près de 6 mois de gestation, un premier chevreau a vu le jour au début de ce mois de mai. Une petite boule de laine, d'un poid de 2 kg est capable quelques heures après la naissance de se déplacer. Il lui faudra encore quelques jours comme sur la vidéo pour suivre sa mère dans les rochers.

Les chevreaux sont entièrement dépendant de leur mère. C'est l'âge de tous les dangers.

Pour en savoir plus: Le chamois et l'isard ( les sentiers du naturaliste) par Eric Weber chez Dalachaux et Niestlé et La vie sauvage dans les Alpes par Eric Dragesco chez Dalachaux et Niestlé.

J'ai réalisé ces images ces derniers jours sur un site que je connais particulièrement bien. Poste d'affût et tenue de camouflage m'ont permis durant de longs moments d'observer ces chamois sans aucun dérangement même si l'un des éterlous sur la vidéo semble montrer quelques signes d'inquiétude.

Un petit coucou à Jean Claude et Stéphane qui m'ont accompagné chacun leur tour dès 5h30 du matin sur deux des trois affûts.

Pour tous ceux qui souhaitent dès le mois de juin profiter de ces moments uniques que peut nous offrir la Nature, n'hésitez pas à me contacter.

Les affûts organisés généralement pour une personne sont limités à deux personnes au maximum dès l'instant où le site et les conditions du moment le permettent.

 

Animal fouisseur par excellence: le blaireau (meles meles)

Le blaireau, que l'on nomme aussi tasson, creuse lui-même sa tanière quoiqu'en montagne les blaireaux peuvent utiliser et agrandir des terriers de marmottes.

Photo: patte avant 

Les pattes du tasson ont cinq doigts et sont légèrement tournées en dedans.

Ses pattes avant sont équipées de puissantes griffes qui lui permettent de creuser. Il évacue ensuite les materiaux à reculons.

En montagne, le terrier peut être creusé sous un bloc, entre les racines des arbres, en alpage, au pied d'une falaise, le flanc d'un ravin boisé ou dans une cavité naturelle élargie par l'animal.

Photo: patte arrière

Le terrier principal compte plusieurs trous (3 à 10, parfois plus). Les terriers les plus anciens ont souvent plus d'ampleur. Le volume des cavités d'un grand terrier peut atteindre 25 m3 soit environ 40 tonnes de terre expulsée.

Les galeries peuvent s'enfoncer de plusieurs mêtres en profondeur (5 à 6 mètres) et dépasser les 50 m de long. Les galeries sont souvent reliées entre elles et aboutissent à plusieurs chambres d'habitation sur differents niveaux.

Photo: bien que le blaireau soit considéré comme une espèce strictement nocturne, on peut le rencontrer après le lever du solei ou avant le coucher du soleil. Içi, trois tassons en peine sieste devant le terrier, en alpage et en pleine journée (Valloire, hiver 2008, alt. 2200 m).

La chambre principale appelée donjon, est spacieuse. Les blaireaux s'y reposent sur une épaisse couche de litière sèche.  

Pour en savoir plus sur le blaireau: La vie sauvage dans les Alpes par Eric Dragesco chez Delachaux et Niestlé.

Photo(s) de la semaine: abeille butineuse en vol

En circulant de fleur en fleur, l'abeille prélève en plus du nectar, du pollen. Elle constitue des pelotes accrochées à ses pattes. En se frottant aux étamines, son corps se retrouve couvert de pollen. Elle en déposera au passage quelques grains sur les stigmates des fleurs plutôt généreusement.

Photo: butineuse à l'atterissage transportant les precieuses pelotes de pollen (Valloire 06/05/2009)

En l'espace de quelques heures ou quelques jours, selon la fleur et la quantité d'abeilles en activité, les staigmates sont couverts de grains de pollen.

De cet échange fructueux naît le processus de fécondation, qui peut alors s'enclencher.

Photo: butineuse en plein travail sur une fleur de pissenlit (Valloire 06/05/2009)

La partie mâle de la fleur correspond aux étamines, constituées d'un filet portant chacun l'anthère: petits sacs contenent les grains de pollen, qui s'ouvrent par beau temps.

A découvrir: L'abc du rucher bio  de Rémy Bacher chez terre vivante