Montagne Grandeur Nature

Photo(s) de la semaine: le gypaète barbu

Un gypaète barbu peut en cacher un autre!!!

A deux reprises, j'ai observé cette semaine un gypaète barbu juvénile que j'ai présenté sur ma galerie Flickr.

Ce matin, en compagnie d'un de mes amis Cyril, j'ai pu observer et photographier de nouveau un gypaète mais un adulte cette fois çi! 

Photo: gypaète barbu adulte (appelé aussi "casseur d'os" à la recherche d'une carcasse (Valloire, le 18 septembre 2009).

Une marmotte appeurée par l'envergure de l'oiseau a crié une seule fois, fort et d'une façon très brève.

C'est le signal pour nous de la présence d'un grand rapace.

Nous avons levé la tête pour découvrir cet extraordinaire rapace en train de planer au dessus de nous à moins de 20 m. Il a effectué trois tours rapides puis il a continué son inspection de l'alpage à la recherche d'une carcasse.

Un moment magique pour un oiseau exceptionnel!!!                    

Ce n'est pas courant d'observer à Valloire un gypaète barbu même si parfois nous avons droit à une petite visite! Mais deux individus differents et sur les mêmes pentes à une journée d'interval, c'est très rare!

On peut expliquer la présence de tous ces vautours en ce moment par malheureusement l'abondance de cadavres de moutons!

A la vue de l'état sanitaire de nombreux autres moutons sur cet alpage, les vautours n'ont pas de soucis à se faire!!!!!

J'en profite pour rappeller que toutes ces espèces (vautour moine, vautour fauve et gypaète barbu) sont strictement protégées!!!

Photo(s) de la semaine: le vautour moine

Depuis 3 saisons, les vautours fauves sont présents sur la commune de Valloire et bien sûr sur les nombreuses autres communes voisines dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres.

La zone exploitée l'été par ces vautours est très vaste!

Photo: ce vautour moine est venue me survoler à la verticale pendant quelques minutes. Que du bonheur!!! Son envergure varie entre 250 cm et 295 cm(Valloire, le 14 septembre 2009)

Parmi ces vautours, on peut également observer un vautour beaucoup plus rare dans la région, le vautour moine.

Il fait parti des vautours "déchireurs" qui affectionnent les parties les plus coriaces comme la peau, les tendons, les cartilages et les aponévroses. Leur bec est plus fort et plus tranchant.

Ce 14 septembre 2009 restera une journée exceptionnelle puisque j'ai pu observer durant la même matinée en moins de deux heures les trois espèces de vautours sur le même versant: vautour fauve, vautour moine et gypaète barbu (juvénile)!!! Photos sur Flickr.

Pour en savoir plus: Les sentiers du naturaliste - Le vautour fauve par Bertrand Eliotout chez delachaux et niestlé

Toutes ces espèces (vautour moine, vautour fauve et gypaète barbu) sont strictement protégées!!!

Photo(s) de la semaine: une marmotte qui a du nez!!!

Une observation inattendue d'une marmotte à la truffe un peu trop prononcée!

Photo: une blessure, un gonflement, une malformation??? A votre avis! (Valloire, le 04 septembre 2009)

Malgré de nombreuses observations effectuées cette été sur cette famille de marmottes, rien ne nous a permis à ma connaissance de détecter cette curiosité!

Photo(s) de la semaine: le lagopède alpin

Originaire du Grand Nord, le lagopède alpin est un oiseau parfaitement adapté aux conditions extrèmes de la haute montagne où il vit toute l'année.

Photo: cette femelle dérangée en compagnie de ces 4 poussins se dérobe en piétant rapidement et éloigne ainsi l'intrus de ses petits (Valloire, le 13 août 2009).  

Son plumage change en fonction des saisons pour rester en parfaite homochromie avec son milieu.

On dit du lagopède qu'il est comme le lièvre variable, une relique de la pèriode glaciaire.

Le nom de l'oiseau vient du Grec "lagos" lièvre et "podos" pied parce qu'il a les pattes tellement emplumées qu'elles ressemblent à celles d'un lièvre.

Le lagopède est un Gallinacé de la famille des Tétraonidés et non une perdrix. Il est par ailleur souvent appelé perdrix des neiges ou perdrix blanche à tord!

A découvrir: La vie sauvage dans les Alpes par Eric Dragesco chez Delachaux et Niestlé.

 

Photo(s) de la semaine: l'aurore avec les bouquetins

Un départ très tôt ce vendredi autour de 4h30 du lieu dit, les Mottets. Un départ matinal en compagnie de Christian, un ami, pour être en compagnie des bouquetins au lever du soleil sur les crêtes du massif du Galibier.

Photo: les bouquetins ont l'habitude de paturer très tôt le matin ou très tard en soirée avant d'aller sur les hauteurs se coucher pour ruminer drant plusieurs heures (Valloire, 31 juillet 2009).

Le voile nuageux qui s'est installé au lever ne m'a pas permis de réaliser les photos escomptées mais ce n'est que partie remise.

Nous avons tout de même profité de cette agréable journée pour faire de belles observations de bouquetins, d'une perdrix des neiges accompagnée de sa progéniture.

Photo: l'été, les étagne forment avec les cabris (petits de l'année) et quelques subadultes (bouquetins dans la deuxième année) de grande hardes. Les femelles suitées restent toujours plus difficiles à approcher que les femelles non suitées (Valloire, 31 juillet 2009). 

La montée au sommet de Roche Colombe (2832 m) nous a aussi permis de profiter d'un superbe panorama allant du Mont Blanc aux plus grands sommets de l'Oisans (La Barre des Ecrins, le Pelvoux, la Meije, Les Ageaux...) en passant par le Mont Viso (3841 m).   

Pour d'autres photos, cliquez içi!

Photo(s) de la semaine: l'hermine

Après de nombreuses rencontres et plusieurs tentatives photographiques voici enfin quelques photos de l'hermine.  

Photo: en été, l'hermine a un pelage beige fauve à brun clair alors qu'en hiver son pelage est entièrement blanc à l'exception du toupet noir de la queue (Valloire, le 10/07/09).     

Cette famille s'est installée aux abords d'un chalet en altitude sous un tas de bois et quelques toles.

Je remercie Anne-Marie, Cyril et Jacques R., les propriéraires de ce chalet pour m'avoir indiqué ce "spot" à hermines.

Quelques heures d'observation et de patience avec un de mes meilleurs compagnons de nature, Christian, m'ont permis de réaliser cette petite série de photos.

L'hermine est d'une vivacité hors du commun, elle cours en tous sens avec une rapidité et une agilité déconcertante.

Photo: l'hermine est un petit mustélidé vermiforme, particulièrement adapté pour chasser les Rongeurs (Valloire, le 10/07/2009).    

Sa petite taille ne l'empèche pas d'être un prédateur féroce qui peut capturer des proies plus lourdes qu'elle.

L'hermine utilise des biotopes très variés. On peut la rencontrer jusqu'à 3000 m d'altitude. 

Elle consomme la moitié de son propre poids quotidiennement. Elle a un métabolisme basale très élevé qui est deux à trois fois supèrieur à la plupart des mamifères.

Photo: curieuse, l'hermine n'hésite pas parfois à s'approcher à moins de deux mètres des "animaux à deux pattes"! (Valloire, le 10/07/09)   

Le nombre de jeunes est très variable selon la quantité de nourriture disponible, entre 2 et 18, la moyenne étant de 8 à 9. La mortalité au nid est très importante.

L'espérance de vie moyenne d'une hermine est souvent infèrieure à 2 ans.

D'autres photos en cliquant sur Flickr.

A suivre!

Photo(s) de la semaine: les abeilles et la mare aux tétards!

Il y a trois semaines, j'ai aménagé dans le jardin une petite mare aux tétards d'un volume d'environ 150 litres. Cette mare est composée de trois niveaux.

Photo: une abeille en train de s'abreuver au bord de la mare doublée par son reflet dans l'eau (Valloire, 02 juillet 2009).

Un fond sableux avec des graviers, un bois mort, un petit rocher et des plantes subaquatiques forment le décors.

Quelques dizaines de tétards récupérés dans une flaque d'eau, aujourd'hui asséchée, vivent paisiblement dans ce milieu.

Certains d'entres eux sont déjà devenus des grenouilles rousses. Ces dernières seront relacher en fin d'été dans des lieux appropriés. 

                                                                                                                                   

Photo: un duo inédit qui rend compte de la taille de la grenouille (Valloire, 02 juillet 2009)!

Cette mare est devenue un lieu incontournable pour certains oiseaux et pour les abeilles qui viennent s'abreuver tout au long de la journée.

D'autres photos sur Flickr.

Photo(s) de la semaine: le faon de chevreuil

Un grand bonheur d'avoir pu vivre aujoud'hui cette rencontre!

Une rencontre qui ne tient pas du fruit du hasard mais de près de 25h00 d'affût dans un secteur que je connais bien. Des heures d'observation et de patience pour mieux connaitre le chevreuil et ces moments magiques des premiers jours de vie de ces petites boules de poils.

Photo: Dès la première journée de vie, le faon peut se déplacer mais il va rester près d'un mois couché dans la végétation (Valloire, 19/06/2009).

Ce matin encore, j'ai passé plus de 3h00, assis dans l'herbe en tenue de camouflage, à observer les attitudes et le comportement d'une chevrette. 

Jusqu'au moment où le bout des oreilles du faon sont apparu dans la haute et dense végétation. Après un toiletage méthodique du faon par la chevrette, cette dernière a détalé en aboyant ayant je pense, détecté mon odeur.

J'en ai donc profité pour l'approcher à tatons mais il m'aura tout de même fallu encore près d'un quart d'heure pour localiser avec precision cette petite merveille de la nature ne dépassant pas je pense les 2kg dans ces hautes herbes!

Photo: à l'approche d'un danger, il reste en boule parfaitement immobile (Valloire, 19/06/2009). 

Je vous rassure après une série de photos et quelques secondes de vidéo, j'ai camouflé le faon et je me suis écarté rapidement. Environ 3/4 d'heure plus tard, la chevrette est revenue voir son petit et l'a déplacé sur quelques dizaines de mètres pour assurer sa sécurité.

Je vous donne donc rendez-vous sur le blog dans les prochains jours pour découvrir ou pour mieux connaitre cette petite bête, le faon de chevreuil.

J'espère aussi durant les prochaines semaines effectuer un suivi photographique ou vidéo de cette petite famille pour mieux vous faire connaitre cette espèce afin peut-être de sensibiliser un peu plus les petits et les grands à cette incroyable Nature qui nous entoure mais qui reste si fragile!!! 

D'autres photos sur Flickr

Photo(s) de la semaine: oisillons du chardonneret élégant

Le chardonneret élégant niche dans les arbres vers la pointe d'une branche, parfois dans les haies, à une hauteur de 2 à 10 mètres.

Photo: cinq oisillons au nid attendant la becquée dans un poirier à 2,5 mètres du sol (03juin 2009)      

La femelle édifie un petit joyau d'herbes fines coupées et de racines entrelacées, tissées de soies d'araignées, de cocons, de crins et de fils. Elle le garnit de laine, de duvets végétaux et de plumes et dissimule les formes extérieures en incorporant du lichen aux parois.

La femelle dépose de 4 à 5 oeufs blanc bleuté, tachetés de foncé, violet ou rose.

 Photo: petits iroquois deviendront grands! (03 juin 2009)

L'incubation dure environ de 12 à 14 jours, et commence à la ponte du troisième oeuf. La femelle assure seule l'incubation. Elle est nourrie par le mâle au nid pendant toute cette période. Les deux parents nourrissent les jeunes avec un mélange de graines et d'insectes.

Les jeunes quittent le nid au bout de 13 à 16 jours, et les parents les nourrissent encore pendant une semaine.

Photo(s) de la semaine: abeille butineuse en vol

En circulant de fleur en fleur, l'abeille prélève en plus du nectar, du pollen. Elle constitue des pelotes accrochées à ses pattes. En se frottant aux étamines, son corps se retrouve couvert de pollen. Elle en déposera au passage quelques grains sur les stigmates des fleurs plutôt généreusement.

Photo: butineuse à l'atterissage transportant les precieuses pelotes de pollen (Valloire 06/05/2009)

En l'espace de quelques heures ou quelques jours, selon la fleur et la quantité d'abeilles en activité, les staigmates sont couverts de grains de pollen.

De cet échange fructueux naît le processus de fécondation, qui peut alors s'enclencher.

Photo: butineuse en plein travail sur une fleur de pissenlit (Valloire 06/05/2009)

La partie mâle de la fleur correspond aux étamines, constituées d'un filet portant chacun l'anthère: petits sacs contenent les grains de pollen, qui s'ouvrent par beau temps.

A découvrir: L'abc du rucher bio  de Rémy Bacher chez terre vivante