En hiver, la neige, le froid, les avalanches et les privations ponctionnent un grand nombre d'ongulés comme chez le chamois, le bouquetin, le chevreuil ou le cerf.
Photo: l'abondance de neige peut entrainer des pertes considérables dans les populations de chamois (Valloire, Bonnenuit, février 2010)
Il leur faut puiser dans les réserves métaboliques accumulées pendant la belle saison pour compenser toutes les dépenses dues aux déplacements, aux dérangements mais aussi dues au rut pour les mâles et à la longue gestation pour les femelles.
Ils devront se contenter durant plusieurs mois d'une maigre nourriture à très faible apport calorifique et energétique.
Photo: un cabri, içi, en train de grignoter quelques baies et bourgeons d'un sorbier (Valloire, Bonnenuit, février 2010).
Une relation climat-mortalité est clairement démontrée dans les études des ongulés. Les hivers les plus meurtrièrs sont caractérisés par des températures basses avec des enneigements très importants. Le froid ne fait qu'accentuer les effets néfastes de la neige.
Les jeunes de moins de deux ans, surtout les cabris, sont les plus vulnérables aux rigueurs climatiques.
Bibliographie: Le chamois et l'Isard par Eric Weber, les sentiers du naturaliste chez Delachaux et Niestlé
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