Rédigé à 10:22 dans La vie de la montagne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Nous y sommes!!!
Les petits de l'année précédente, les éterlous et les éterles délaissés par les femelles gravides se sont regroupés.
Les femelles choisissent des endroits calmes. Elles s'isolent sous le couvert forestier ou sur des vires gazonnées dificilement accessibles.
Les sites de parturition sont généralement utilisés d'année en année. La femelle fait un seul petit, très exceptionnellement deux.
Après près de 6 mois de gestation, un premier chevreau a vu le jour au début de ce mois de mai. Une petite boule de laine, d'un poid de 2 kg est capable quelques heures après la naissance de se déplacer. Il lui faudra encore quelques jours comme sur la vidéo pour suivre sa mère dans les rochers.
Les chevreaux sont entièrement dépendant de leur mère. C'est l'âge de tous les dangers.
Pour en savoir plus: Le chamois et l'isard ( les sentiers du naturaliste) par Eric Weber chez Dalachaux et Niestlé et La vie sauvage dans les Alpes par Eric Dragesco chez Dalachaux et Niestlé.
J'ai réalisé ces images ces derniers jours sur un site que je connais particulièrement bien. Poste d'affût et tenue de camouflage m'ont permis durant de longs moments d'observer ces chamois sans aucun dérangement même si l'un des éterlous sur la vidéo semble montrer quelques signes d'inquiétude.
Un petit coucou à Jean Claude et Stéphane qui m'ont accompagné chacun leur tour dès 5h30 du matin sur deux des trois affûts.
Pour tous ceux qui souhaitent dès le mois de juin profiter de ces moments uniques que peut nous offrir la Nature, n'hésitez pas à me contacter.
Les affûts organisés généralement pour une personne sont limités à deux personnes au maximum dès l'instant où le site et les conditions du moment le permettent.
Rédigé à 18:12 dans La vie de la montagne | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Le blaireau, que l'on nomme aussi tasson, creuse lui-même sa tanière quoiqu'en montagne les blaireaux peuvent utiliser et agrandir des terriers de marmottes.
Photo: patte avant
Les pattes du tasson ont cinq doigts et sont légèrement tournées en dedans.
Ses pattes avant sont équipées de puissantes griffes qui lui permettent de creuser. Il évacue ensuite les materiaux à reculons.
En montagne, le terrier peut être creusé sous un bloc, entre les racines des arbres, en alpage, au pied d'une falaise, le flanc d'un ravin boisé ou dans une cavité naturelle élargie par l'animal.
Photo: patte arrière
Le terrier principal compte plusieurs trous (3 à 10, parfois plus). Les terriers les plus anciens ont souvent plus d'ampleur. Le volume des cavités d'un grand terrier peut atteindre 25 m3 soit environ 40 tonnes de terre expulsée.
Les galeries peuvent s'enfoncer de plusieurs mêtres en profondeur (5 à 6 mètres) et dépasser les 50 m de long. Les galeries sont souvent reliées entre elles et aboutissent à plusieurs chambres d'habitation sur differents niveaux.
Photo: bien que le blaireau soit considéré comme une espèce strictement nocturne, on peut le rencontrer après le lever du solei ou avant le coucher du soleil. Içi, trois tassons en peine sieste devant le terrier, en alpage et en pleine journée (Valloire, hiver 2008, alt. 2200 m).
La chambre principale appelée donjon, est spacieuse. Les blaireaux s'y reposent sur une épaisse couche de litière sèche.
Pour en savoir plus sur le blaireau: La vie sauvage dans les Alpes par Eric Dragesco chez Delachaux et Niestlé.
Rédigé à 18:57 dans La vie de la montagne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Comme presque chaque soir au printemps, quelques cerfs mâles, cerfs encore coiffés ou cerfs mulets à cette époque, viennent croquer à pleines dents les savoureuses pousses du jardin et des alentours. Je profite de ces quelques images faites à la volée ce dimanche soir de la maison puis du jardin pour vous les faire partager.
Désolé les gars (cerfs) pour le dérangement dans le jardin!!!
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Certhia familiaris
Photo: Toujours affairés, les grimpereaux circulent avec agilité, tels des souris, contre l'écorce des arbres. Comme les pics, ils s'appuient sur leur queue rigide pour grimper le long des troncs (Valloire 29/02/2008).
Sa petite taille lui permet de visiter les moindres recoins où se refugient les insectes et araignées même en hiver. Cette caractéristique morphologique lui permet de rester sédentaire.
Le saviez-vous?
Le grimpereau des bois visite assidûment l'écorce des arbres afin d'y dénicher les insectes qui constituent son repas. Pour cela, il parcourt chaque tronc de bas en haut en spirale.
Fringilla coelebs
Photo: pinson des arbres mâle (Valloire 04/04/2009).
Il est le plus commun des fringilles européens. Le pinson des arbres sautille fréquement sur le sol pour chercher sa nourriture. Le mâle est très territorial pendant la saison de reproduction et devient agressif à l'égard des intrus et de ses voisins.
Menacé dans les années 1950 par l'utilisation des pesticides et herbicides, il est à présent largement répandu et commun.
Le saviez-vous?
Le pinson des arbres niche une première fois en avril-mai, une seconde fois en juin-juillet.
Carduelis carduelis
Photo: chardonneret élégant mâle (Valloire 04/04/2009).
Il se nourrit en voltigeant d'une plante à l'autre, suspendu la tête en bas pour en extraire les graines.
La femelle édifie un petit joyau d'herbes fines coupées et de racines entrelacées, tissées de soies d'araignées, de cocons, de crins et de fils. Elle le garnit de laine, de duvets végétaux et de plumes et dissimule les formes extérieures en incorporant du lichen aux parois.
Le saviez-vous?
L'espèce est protégée et le piégeage est illegal.
Plus de photos sur Flikr
A suivre!
Rédigé à 22:30 dans La vie de la montagne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Valloire, samedi 21 mars, les premières marmottes de l'année sont observées au lieu dit Pratier.
Sortie timide de ces deux marmottes, de nouveau aux abris hier et aujourd'hui du fait d'une météo hivernale et capricieuse!
Tenez bon les amis, le printemps arrive!
Rédigé à 14:09 dans La vie de la montagne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Hier, c'était presque le printemps à 1500 m avec un soleil radieux mais la météo est très changeante en ce moment. Aujourd'hui c'est l'hiver avec des conditions tempétueuses et de la neige!
Photo:deux biches et un jeune de l'année précédente se régalent au soleil sur une pente exposée sud de Valloire (08/03/2009). Approche discrète mais à distance pour ne pas les déranger!
J'en ai profité pour faire un petit tour en tenue blanche de camouflage. De belles observations, chamois, biches, renard et un migrateur de retour chez nous, le faucon crécerelle.
Photo: un loup! Non, un goupil en vadrouille sous la tempête! Valloire(09/03/2009)
Rédigé à 16:53 dans La vie de la montagne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Depuis la mi-novembre, les chamois s'activent enfin!
Photo: chamois en poursuite dans les barres rocheuses, toujours très impressionnant!
Le Parc National du Grand Paradis d'une superficie d'environ 70 000 hectares, situé pour une partie dans le Val d'Aoste et pour l'autre partie dans le Piemont en Italie, est le lieu idéal pour observer et photographier ces animaux. Les chamois comme les bouquetins vivants dans le Parc ne sont plus chassés depuis plus de cent ans.
Ceci explique cela. Ils tolèrent la présence de l'homme à des distances parfois surprenantes dès l'instant où l'approche se fait calmement et avec respect.
Il n'est d'ailleurs pas rare d'observer à certaines pèriodes de l'année, certains d'entres eux dans les jardins et même comme j'ai pu l'observer cette semaine, traverser du plus tranquillement du monde un village en empruntant les petites ruelles ou faire la sieste au pied d'une chapelle.
Pour illustrer la note précédement écrite sur le rut du chamois, voiçi quelques photos à compléter avec celles que j'ai posté sur ma galerie flikr.
Rédigé à 18:35 dans La vie de la montagne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
En France, les naissances ont lieu à la mi-mars mais en altitude, c'est le cas sur Valloire, elles peuvent se dérouler 15 à 30 jours plus tard. la proportion entre les mâles et les femelles semblent assez équilibrée. Une portée peut compter de 1 à 12 jeunes mais le plus souvent il y a entre trois et six renardeaux. L'association de deux portées, issues de deux mères différentes mais élevées ensemble n'est pas exclu.
Photo: ici, un terrier protégé des intempéries et des dérangements.
A la naissance, les renardeaux pèsent 100 g. Leur pelage est gris noir. Les yeux sont fermés durant les 10 premiers jours. Parfois, certains renardeaux ne survivent pas pendant les deux ou trois premières semaines.
Durant les trois premières semaines, les renardeaux sont allaités par la mère. Dès la quatrième semaine, le sevrage commence, le femelle régurgite pour eux de la viande prédigérée. Le sevrage sera effectif qu'à la fin du deuxième mois.
A quatre semaines, le pelage s'éclaircit, les yeux sont encore bleus. C'est le moment des premières sorties hors du terrier. A cet âge, ils sont peu craintifs. Ils peuvent être observés à toutes heures de la journée, ils se montent très joueurs mais à la moindre alerte, ils se précipitent à l'intérieur du terrier. Si la femelle est dérangée près du terrier, elle déménage ses petits rapidement pour les installer en lieu sûr.
Photo: après des heures d'affuts à quelques mètres terrier, j'ai pu gagner la confiance des renardeaux mais pas en apparence habituelle!!!(juin - juillet 2007)
Au début du troisième mois, les renardeaux ont leur coloration d'adulte. Leur poids avoisine les deux kilos. Les besoins pour chaque renardeau sont estimés à plus de trois kilos de nourriture par semaine, ce qui représente deux kilos par jour pour une portée de quatre jeunes. En suivant les adultes, les jeunes découvrent les endroits où se nourrir et peut être les techniques de chasse.
Au quatrième mois, les renardeaux pèsent près de trois kilos. Ils étendent la surface qu'ils fréquentent.
Photo: peu craintifs et curieux!
Au cinquième mois, il deviennent des subadultes. Ils ne sont plus distinguables des adultes. Ils sont plus autonomes et les jeux sont plus violents. De septembre au début de la nouvelle année, le temps de la dispersion est arrivée pour la plupart d'entre eux. Ils vont quitter le domaine parental et chercher une zone où s'établir.
Photo: début juillet, les jeunes agrandissent petit à petit leur rayon d'action.
Les distances de dispersion varient souvent en fonction des densités de population. Les renards parcourent des distances d'autant plus longues que leur densité de population est faible. En moyenne, les dispersions ne dépassent pas quelques kilomètres et les distances supérieures à 100 kilomètres sont rares. Un record est détenu par un renard d'Amérique du nord, il a parcouru 394 kilomètres entre le Wisconsin et l'Indiana. Lors de la dispersion, les mâles parcourent des distances plus grandes que les femelles.
Renardeaux à la tanière (printemps 2007 - Valloire)
envoyé par Dackodackdesbois
Bibiographie:
Le Renard de Jean-Steve Meia - Les sentiers du Naturaliste chez Delachaux et Niestlé
La vie sauvage dans les Alpes de Eric Dragesco - Delachaux et Niestlé
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