Loup, y es-tu?
Dans le cadre de notre programme raquette à neige, une balade sur le thème des grands prédateurs est proposée chaque semaine durant tout l'hiver à Valloire .
"Une enquête en forêt sur la piste de ce grand prédateur mystèrieux, à la queue leu leu: recherche d'indices, récolte d'ADN et piège photo! Goûter Savoyard enseillé... si le grand méchant loup ne nous a pas croqué!"
Cette randonnée permet de mieux connaitre le loup mais aussi le lynx avec la possibilité de relever des indices de présence comme les pistes et empreintes, les excréments et l'urine et peut être par l'intermédiaire d'un piège photographique placé sur un lieu de passage possible, de photographier une de ces deux espèces présente dans la vallée de la Maurienne.
Si ces grands prédateurs sont là, c'est que la montagne et la fôret abritent également de nombreuses autres espèces!
Alors ne tardons pas et découvrons les, grâce au piège photographique!
Mise à jour régulière durant l'hiver! A suivre...
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Sur la piste des loups...(Savoie-Maurienne... par Dackodackdesbois
Le 7 novembre 2013, par une belle et agéable journée d'automne, avec ma partenaire préférée de randonnée et amie, nous décidons de partir sur les traces des loups...
Le lieu n'est pas choisi au hasard. Les indices de présence identifiés durant les jours précedents me permettent de penser qu'en allant sur ce secteur, nous avons de grandes chances de pouvoir les observer!
La montée à pieds se fait tranquillement. Nous prenons le temps de jumeler les zones les plus propices.
C'est près du sommet, un observatoire idéal, que nous apercevons à environ 300 m un premier loup, semble t-il isolé des autres individus! L'observation est plutôt furtive.
Nous essayons d'accélérer le pas, mais le terrain recouvert par endroit de la première neige ne nous permet pas d'arriver à temps pour le voir à nouveau. Ce n'est que partie remise!
Nous suivons ces traces qui nous menent directement sur un passage fréquenté par plusieurs individus. De ce nouveau point de vue, nous cherchons frénétiquement l'animal. Des aboiements puis des hurlements se font entendre à quelques centaines de mètres en contre-bas. Je provoque égélement!
Nous localisons enfin un premier individu à environ 500 m, plus un second nettement plus loin à environ 1000 m. Le premier remonte un peu et fini par se coucher sur un bande herbeuse durant plusieurs dizaines de minutes. Le second continue sa traversée tout en se couchant régulièrement! Ce dernier parait nerveux. De nouveaux aboiements et hurlements arrivent du bas.
Et là, quelle ne fut pas notre surprise en entendant des réponses (hurlements, jappements) tout près de nous à environ 300 m. Nous cherchons et là, 1 puis 2 puis... individus sont couchés ou assis sur une bande de végétation à moitiée enneigée qui les rend plutôt mimétiques. Ce sont des louvarts, c'est à dire des jeunes de l'année, nés fin avril ou dans le courant du mois de mai.
Le moment est exceptionnel. Ils nous observent, je les provoque mais ils restent très tranquille et semblent ne pas s'occuper de nous.
La suite en images...
L'observation va durer plus de deux heures. Quelques photos mais surtout des images vidéo que j'ai pu réaliser et qui me permettent aujourd'hui sous la forme d'un petit court métrage de vous les faire partager!
Les semaines ont passé. La neige est arrivée! Je ne les ai pas laché grâce aux relevés d'indices dans la neige et à la mise en place d'un piège photo.
A suivre...
Thierry Dacko accompagnagnée de Dorothée Gillot
Accompagnateur en Montagne - Photographe naturaliste
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Une fois de plus, j'ai pu passer quelques heures à guetter la sortie de plusieurs hermines dans le massif du Galibier.
Photo: une jeune hermine enfin à l'arrêt! (Valloire, le 29 juin 2010)
Après des heures et des jours passés l'été dernier et l'hiver à les rechercher, les observer et les photographier, j'espère que cette année me permettra de vous faire découvrir un peu plus ce petit mustélidé d'une vivacité extraordinaire et plein de malice!
En tout cas, c'est bien parti!
Grâce à Nico, j'ai pu localiser ce matin une famille de 6 à 7 hermines dont 4 à 5 jeunes dans le massif du Galibier.
Environ 45 mn d'activité intense qui n'a été que courses poursuites, jeux, roulades, sauts, chamailleries...
Pas facile de les photographier, surtout quand elles se décident à venir presque sur les genoux!
La prochaine fois, j'enmène le camescope pour faire quelques images!
D'autres photos sur Flickr!
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C'est au milieu d'un gros tas de branches mortes entassées au sol à l'abri sous les arbres que je découvre une petite famille de rougegorges.
Photo: un des oisillons qui s'est rapproché de moi durant quelques instants (Valloire, juin 2010).
A mon arrivée, c'est un peu la panique.
Quatre ou peut-être cinq oisillons attendent la becquée!
Les parents, quelque peu inquiets, lancent des cris d'alerte.
Les oisillons qui commencent déjà à voler se déplacent surtout très rapidement au sol!
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Un brouillard à couper au couteau s'était installé ce matin et jusqu'en milieu de matinée.
Une première rencontre avec plusieurs chevrettes (femelles chevreuil) surement accompagnées de quelques faons mais pas le bout d'une oreille dans la végétation déjà dense.
Photo: chevrette (chevreuil) intriguée dans le brouillard (Valloire, le 12 juin 2010).
Après une heure d'attente et une recherche attentive pour ne pas risquer de marcher sur l'un deux, je décide de changer de versant.
Je m'installe tranquillement en lisière de forêt, et rapidement apparaissent deux faons de chevreuil qui marchent avec grâce et méfiance.
Ils s'installent sous un arbre couché à moins de vingt mètres de l'endroit où je suis assis (en tenue de camouflage).
Sachant qu'ils risquent de rester là un long moment, je décide de m'approcher à une dizaine de mètres, mètre après mètre!
Je reste là à les observer pendant près de deux heures.
Photo: le faon a le pelage roux moucheté de taches claires durant les premières semaines (Valloire, le 12 juin 2010).
Ils se décident enfin à bouger vers midi. J'en profite pour faire quelques photos en plan sérré (pas le choix avec le 300 + le multiplicateur 1.4).
Ils tolèrent assez bien ma présence. Les deux faons se délectent de quelques pousses tout en me fixant de temps à autre.
Mais lorsque je décide de m'écarter un peu, ils prennent rapidement le large en quelques bonds pour rentrer dans le bois.
Je n'insiste pas!
Merci à Dame Nature pour ce moment magique!!!
D'autres photos sur Flickr
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Dendrocopos major
Chaque début de soirée, la femelle pic épeiche nous rend une petite visite aux abords de la maison.
Elle est même très ponctuelle et plus méfiante que le mâle!
Photo: cette femelle pic épeiche est accrochée à l'un des troncs installés à proximité du jardin (Valloire, mai 2010).
Le saviez-vous?
La langue des pics épeiches est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée de petits crochets. Elle peut-être projetée loin en avant.
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Il est 7h30. Depuis environ 3/4 d'heure, je suis installé dans mon affût en bordure d'un pré à quelques pas de chez moi!
Photo: les bois protégés par une enveloppe nourricière duveteuse que l'on nomme "velours" sont en pleine croissance, c'est le refait (Valloire, le lundi 19 avril 2010).
Des bruits de feuilles, une branche qui casse sous le sabot d'un gros animal!
Un cerf apparait à 50 m en lisière de bois sur ma gauche. Il regarde brièvement autour de lui puis remonte au pas vers l'affût.
En passant à moins de 15 m, il jette un coup d'oeil dans ma direction. J'en profite pour faire une photo puis deux et là, le bruit du déclencheur le fait bondir en arrière et reculer de quelques mètres!
Il s'arrète, observe sans comprendre vraiment ce qui se cache derrière cette toile tendue et la masse de feuillage juste derrière.
Au bout de quelques secondes, il s'éloigne encore d'une vingtaine de mètres. Il s'arrète et observe de nouveau dans ma direction puis s'éloigne tranquillement en empruntant l'itinéraire par lequel il est arrivé.
Une fois de plus, une attente récompensée. En regardant les photos sur l'écran, je me rend compte que c'est le fameux cerf à l'oeil crevé et à l'oreille cassée que j'ai déjà observé et photographié à plusieurs reprises ces 4 dernières années (à découvrir dans Flickr).
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Une coloration à dominance rousse, une allure de canidé élancé, sa longue queue touffue souvent terminée d'un pinceau blanc, c'est le renard!
Photo: renard en quête de nourriture! (Grand Paradis, Italie le 22 novembre 2009)
Le poids moyen du renard se situe entre 5 et 7 kg.
Tous les individus ne sont pas roux. La couleur grise peut être dominante. Les renards à la couleur sombre sont souvent appelés renards charbonniers (très rare en Europe).
Le renard est un modèle d'adaptation de part ses caractéristiques morphologiques et de part son absence de spécialisation, surtout dans le domaine alimentaire.
Photo: une photo coup de coeur (Grand paradis, Italie le 22 novembre 2009)
Il est pourvu d'un bon odorat, d'une ouie performante et d'une très bonne vision nocturne.
Le renard semble être doté d'une très bonne mémoire avec de réelles capacités d'apprentissage.
Source: Les sentiers du naturaliste Le renard par Jean-Steve Meia
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Une superbe rencontre faite cette semaine dans le Parc National des Abruzzes en Italie, un Parc qui abrite près de mille cerfs et biches.
Photo: ce cerf rencontré à deux kilomètres la veille au soir est venu s'installer au petit matin à proximité de notre lieu de couchage (Viletta Barrea, Abruzzes, Italie, 02 octobre 2009).
Ils se répartissent à cette époque de l'anné, pèriode de brame, dans et au dessus des superbes forêts de hêtres jusqu'aux plus hautes crètes qui culminent à plus de 2200 m d'altitude.
Ils s'invitent également dans les parcs d'élevage (cheveaux,vaches et moutons) et bien sûr il n'est pas rare de les observer jusque dans les jardins des maisons.
Photo: dans la brume du matin, ce cerf dominant rassemble ces biches (Viletta Barrea, Abruzzes, Italie, 01 octobre 2009).
Des scènes de nature impressionnantes où se mèlent parfois un nombre considérable de cervidés (250 environ comptés dans un vallon).
Les raires sont incessants, les combats ne sont pas rares et épuisent les organismes.
Photo: un roi déchu, fatigué, épuisé! Nous le retrouverons le lendemain matin!(Viletta Barrea, Italie Abruzzes, le 01 octobre 2009)
Certains cerfs s'affirment et constituent des hardes composés de nombreuses biches. D'autres fatigués, frustrés s'isolent avant de repartir pour tenter de nouvelles conquètes.
Nous avons observé un cerf entouré de plus de 60 biches défendant farouchement sa place, ainsi que quelques accouplements effectué par celui-çi!
D'autres photos sur Flickr.
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